poésie/passion

LA NOUVELLE PESTE

CHRISTIAN FRÉNOY

Le monde entier transformé en un gigantesque bloc opératoire peuplé de zombies masqués terrifiés par le Virus !

Cela me désespère de voir tous ces visages masqués, barrés par une muselière, un bâillon  car le masque c’est bien cela : un bâillon !

À présent la deuxième vague est arrivée… Chouette ! on n’y croyait plus ! Les  infectiologues et spécialistes de tous poils vont pouvoir  à nouveau squatter les plateaux de télévision , les radios…Le Conseil Scientifique, cette Junte sanitaire qui est arrivée au pouvoir sans être élue, va pouvoir à nouveau nous imposer ses diktats liberticides sans qu’on ait  rien à dire ! Nous assistons en fait à la mort de la démocratie, à la mort de notre civilisation : tout ce que Daech n’a pas pu faire le virus l’a fait avec le concours de nos doctes « sachants » : les rencontres sportives se déroulent devant des tribunes vides , c’est triste à pleurer… Plus d’événements culturels, les cinémas ont rouvert mais pour y aller il faut se plier à tant de contraintes que c’est décourageant !

Vous avez certainement vu cette vidéo obscène qui montre une mère de famille à qui l’on souhaite son anniversaire, que l’on embrasse et qui finit en réanimation ! Le message éclair : l’amour est devenu meurtrier !

Les enfants vont penser que s’ils embrassent leur mère ou lui font un câlin, ils vont la tuer !

Le couvre-feu est rétabli comme sous l’Occupation et on nous menace de donner encore un tour de vis supplémentaire. À force de resserrer le nœud coulant on va finir étranglés !

De plus, l’Economie est mise en coupes réglées, la courbe du chômage explose…Cela nous prépare-t-il au « revenu universel », cette obole que l’Etat nous versera pour nous permettre de survivre, de vivoter ? Cela signifie : plus de carrières, plus de possibilités de s’élever sur l’échelle sociale, le nivellement par le bas ! Les jeunes qui arrivent sur le marché du travail sont sacrifiés, ils n’ont plus de débouchés, plus d’avenir..Au nom de quoi ?

Quand je vois tous ces enfants-(ces élèves)- à qui on impose le port du masque et que l’on culpabilise pour avoir embrassé leur mère, leurs grands-parents ou pour avoir bu un pot ensemble à la terrasse d’un café, j’ai le cœur rempli de chagrin

Vous avez sans doute remarqué qu’il n’y a plus, non plus, de débats politiques, plus d’idées, que tout porte désormais sur la capacité d’accueil des hôpitaux, le nombre de lits en réanimation, les respirateurs, les masques….De l’extrême droite à l’extrême gauche c’est la même antienne : du gel, des gants, des masques, des lits ou bien « faut-il reconfiner ? »

Les êtres humains que nous sommes sont rabaissés à la grande misère du corps physique, à l’état de réservoir à virus. Où sont la pensée, la philosophie, les arts ?... tout ce qui a fait la richesse de notre culture…

Au début de cette terrible année 2020 on parlait de «  grippette ».  Comment cette « grippette » s’’est-elle transformée en peste noire ?

Nous dit-on toute la vérité ? Ne s’agit-il pas d’une guerre bactériologique ?

Une chose m’étonne encore et non des moindres : d’où sortent tous ces milliards qui apparaissent comme par enchantement ? Je croyais que les caisses étaient vides, qu’on ne pouvait plus emprunter…

On nous dit que le mois de Novembre sera pénible , très dur…mais cela fait neuf mois que cela dure-(sans jeu de mots), neuf mois , le temps d’une grossesse mais de quoi l’hydre virale va-t-elle accoucher ?